Le quantième perpétuel est l’une des complications les plus sophistiquées d’une montre, et aussi l’une des plus difficiles à réaliser correctement. Cela nécessite un ensemble complet de tables et un rouage complexe qui devra être ajusté tous les quatre ans (plus une correction pour les années bissextiles). Mais cela ne veut pas dire qu’il n’est pas possible de trouver des solutions inventives pour rationaliser la complexité de cette complication, notamment chez les petits horlogers indépendants.

Par exemple, la Greubel Forsey QP élimine la plupart des poussoirs utilisés pour régler la plupart des montres mécaniques et utilise à la place une couronne bidirectionnelle pour régler le jour, la date, le mois et les phases de lune. Et c’est l’un des exemples les plus intéressants qui prouve qu’il n’est pas nécessaire de vider son compte en banque pour posséder une montre dotée de cette prestigieuse complication.

Un calendrier perpétuel standard se compose de sept calendriers mensuels combinés en un seul affichage et un tableau mobile qui révèle quel calendrier spécifique est utilisé à un moment donné. Une goupille sur la roue supérieure de date indexe une roue à rochet (avec son engagement semblable à une croix de Malte) qui entraîne un disque des mois à travers un engrenage intermédiaire. Chaque mois, la roue des quantièmes avance d’un pas, tandis qu’une roue séparée avance l’indicateur des années bissextiles de trois pas supplémentaires en février de chaque année bissextile.

Il y a quelques années, Patek Philippe dévoilait sa propre version du quantième perpétuel, surnommée la « montre qui pense ». La référence 3448 combine sept des calendriers les plus couramment utilisés en un seul affichage et est automatiquement mise à jour pour les années communes et bissextiles. Contrairement aux calendriers linéaires traditionnels qui doivent être placés bas et horizontaux sur un mur, ce calendrier perpétuel est conçu pour être posé debout sur un bureau. calendrier perpétuel